
Les RH sont les nouveaux bâtisseurs de marque
Nous bâtissons tous des tribus, même sans le savoir.
Vous savez ce que j’ai réalisé ? On n’est pas si différents des spécialistes du marketing, nous les RH.
Prenez Patagonia, par exemple. Ils ne vendent pas seulement des manteaux ; ils vendent une façon de penser, qui amène sa tribu. Quand quelqu’un porte du Patagonia, il dit : « Je me soucie de la planète. » C’est une question d’identité, pas d’isolation technique.
Ou encore Duolingo. Les gens n’y apprennent pas juste l’espagnol ; ils font partie d’une communauté étrange, active et géniale, qui crée des mimes autour d’une chouette passif-agressive. Ils appartiennent à quelque chose, au mouvement des apprentis.
Et c’est exactement ce que nous devrions faire en RH.
La plupart des entreprises se battent encore sur les salaires et les avantages. Mais la vérité est plutôt celle-ci : les meilleurs talents ne cherchent pas un régime d’assurance un peu plus généreux. Ils cherchent un endroit où ils appartiennent vraiment à quelque chose de plus grand qu’eux. Et en 2025, c’est plus crucial que jamais de se sentir en gang.
Les entreprises qui gagnent en ce moment ? Ce sont celles qui construisent des équipes en construisant des mouvements. Elles ne rédigent pas des énoncés de valeurs pour le site web ; elles créent une identité qui fait dire aux bonnes* personnes : « Oui, c’est moi. Je veux en faire partie. »
Vous l’avez déjà vu : quand quelqu’un publie fièrement qu’il.elle travaille pour l’entreprise XYZ sur LinkedIn, c’est la même énergie que de porter le chandail de son équipe de sport préférée. C’est un attachement identitaire. C’est faire partie de la tribu.
Notre rôle RH n’est plus simplement de « rédiger de meilleures offres d’emploi ». Nous sommes maintenant des architectes de culture. Des bâtisseurs de tribus.
La vraie question n’est donc plus : « Quels avantages peut-on ajouter ? » mais bien plus : « Qu’est-ce qu’on représente ? Et qui d’autre y croit et veut se joindre à nous ? »
Parce qu’une fois qu’on a trouvé cette réponse, on arrête de courir après les talents. Ce sont eux qui viennent à nous.
Le besoin d’appartenance est réel. Il est temps de bâtir sa tribu.