
J’ai lu quelque chose récemment qui m’a vraiment fait réfléchir.
Des études montrent que les émotions refoulées, en particulier la colère, peuvent activer de façon chronique la réponse au stress. Ceci affecte (négativement!) le processus inflammatoire et le système immunitaire.
Prenons un instant pour bien s’imprégner de cette information.
On ne parle pas ici de rage ou de violence.
On parle de colère refoulée (généralement envers soi-même).
Qu’est-ce que ça veut dire pour toi?
Le courriel auquel t’as jamais répondu.
Le commentaire que t’as laissé passer avec un rire forcé.
La limite que t’as avalée pour « éviter le conflit ».
Tout ça s’accumule quelque part.
Et parfois, ce quelque part… c’est ton corps.
On nous a appris à contenir, à relativiser, à minimiser.
À sourire quand ça ne va pas.
On est devenus très bons pour se contrôler.
Mais la vérité, c’est que la colère n’est pas le problème.
Le refoulement, oui.
Et si on écoutait le signal?
Et si on utilisait la colère comme une information précieuse?
👉 Pour dire non même à notre collègue préféré·e.
👉 Pour s’exprimer même si ça veut dire contredire quelqu’un en position d’autorité.
👉 Pour repenser nos façons de faire au travail, dans nos relations, dans le quotidien.
Pas besoin de frapper qui que ce soit (même si l’envie peut être là 😅).
Ce dont on a besoin, c’est d’espace : pour ressentir, comprendre, transformer.
Parce qu’une paix qui coûte ta santé, c’est pas de la paix.
C’est du jeu d’apparence (faire semblant).
C’est important de reconnaître quand on refoule… pour ne rien accumuler et rester en santé.